[Désormais je vais faire un billet à chaque mise à jour du jeu... Dans le précédent billet, les commentaires débordent un peu et je trouve que cela manque de lisibilité...]
Aujourd'hui, voici un lien vers le texte de Boby. C'est un ancien blogueur que j'ai rencontré et qui a fermé son blog en avril dernier. Nous avions gardé contact par mail et il a décidé de m'envoyer la semaine dernière un texte sur le thème du changement de sexe.
En le lisant, j'ai été confrontée à un dilemme épineux.
En effet, j'ai trouvé le texte de Boby cru mais ce n'est pas ça qui m'a dérangée.
C'était le fait de l'afficher sur mon blog. Je pense que je suis libre de mes lectures mais responsables de ce que je publie ici vis à vis de mes lecteurs connus. Alors, oui, j'avais invité les non-blogueurs à m'envoyer leurs textes afin que je les rende publics mais je n'ai pas trouvé cela évident en ce qui concerne le texte de Boby. Je lui ai donc proposé de publier son texte sur son blog puisqu'il ne l'avait pas détruit.
Boby ne l'a pas très bien pris. Il a donc ajouté à son texte une introduction un peu amère où il évoque la discrimination dont souffre les homos et les bisexuels. Je lui ai écrit pour lui expliquer qu'il disait n'importe quoi. Il s'est excusé...
Je vous invite à lire son texte :
http://homoavecepouse.over-blog.com/pages/Changer_de_sexe_-515893.html
Photo : Spencer Tunick
25 commentaires:
j'ai lu le texte, à vrai dire je ne vois pas ce qui a pu vous choquer pour ne pas le mettre sur votre blog, je ne le trouve pas cru du tout, et plutôt touchant parce qu'il est réaliste.
bizarre que le sujet de la libre disposition du corps soit encore tabou
mais c'est votre blog et vous etes effectivement libre de sélectionner ce que vous voulez y faire figurer
c'est tout le problème des appels à contribution : c'est pas plus mal dès le départ d'indiquer s'il y a une ligne "editoriale" ou pas, une censure et quelle est sa teneur.
Non, Zoridaë ! Non ! Je n'ai pas soupçonné une seule seconde une quelconque discrimination ! J'ai trop d'estime pour toi et ton travail.
Mais employer le terme "cru" pour ce texte qui est à mes yeux l'une de mes productions (qui touchent à la sexualité) les plus pudiques...
C'est bien là que le bat blesse au yeux de tes lectrices et lecteurs semble-t-il. Beaucoup sont militants, j'en suis sûr, du droit à la différence, et sont profondément anti-homophobes... Ils aiment bien tel ou tel gay... Ils le respectent. Surtout s'il est en couple. Qu'il vit "normalement", quoi...
Mais les saunas, backrooms et les galipettes dans les fourrés existent bel et bien. Et ce ne sont pas que des dépravés qui les fréquentent. Mais des mecs capables d'amour. D'amour pur et sincère.
J'ai connu la fille que j'évoque lorsque je faisais mon service. Il y a quelque temps, j'avoue. Et ce qui gênait le plus, c'est qu'elle s'offrait à ces garçons pour le plaisir. Rien que pour le plaisir...
Pas de polémique dans ces réflexions, hein... Juste des propos doux-amers...
(En fait, j'avais oublié de cocher le suivi... Je n'ai pas l'habitude...)
Je pense aussi que le texte de Boby est tout à fait dans les règles de ce concours : il s'est bien mis dans la peau d'un autre sexe que le sien, il a bien imaginé une histoire, c'est tourné de façon littéraire.
Il n'est cru que dans son premier paragraphe, après il change de registre assez habilement. On peut être réservé(e) sur cette vision (d'une) de femme, (du style "est ce que cette femme là existe vraiment ? est ce que ça n'est pas un fantasme masculin ? etc.), et pour ma part, j'aurais plein de choses à dire sur l'histoire elle même, mais c'est d'autres considérations.
Tu as un blog très spécifique, très marqué par ta personnalité, au ton unique. Il est beau. Il contient ton écriture à toi.
Aucun des textes des autres ne pourra correspondre à ce qu'on peut appeler rapidement ta "ligne éditoriale". Par exemple, le texte de Dorham, il n'est pas non plus dans ta ligne éditoriale.
Après, effectivement, Boby avait la possibilité de mettre en ligne son texte, comme il l'a fait. Sauf qu'il considère qu'il n'a plus de blog. Mais bon, c'était une question entre vous.
Tout ça pour te dire que je comprends les préoccupations que tu as à propos de ton blog, et puis tu es maitresse chez toi.
Mais je comprends aussi la réaction de Boby, je la trouve légitime.
@ bobby : pq est-ce genant qu'elle s'offre pour le plaisir, uniquement pour le plaisir ?
l'homme ne fait-il pas souvent cela : "s'offrir" aux femmes pour le plaisir, uniquement pour le plaisir ?
, plaisir de l'instant, envie d'exister pour l'autre ne serait-ce que dansl'espace du don de son corps ? est-ce interdit à la femme ?
le thème sous jacent de la femme qui n'a ni le physique ni le statut social pour mériter autre chose que le terme de fille facile dans sa quête de l'autre, est interessant , sans doute dirait-on d'une belle bourgeoise bcbg aussi complaisante qu'elle , que c'est superbe salope ou une superbe garce, avec une connotation admirative
Oui enfin même dans le texte de Boby, elle ne s'offre pas "rien que pour le plaisir" puisque qu'on sent à la fin le besoin (?) d'entendre de "l'affectif" même si c'est de pacotille ...
Et puis Anne, ce qui me gêne dans ta remarque, c'est le mot "belle" : une femme qui s'offre mais qui ne suit pas les canons de la beauté féminine, on dira d'elle qu'elle est salope tout court, qu'elle soit bourgeoise ou pas non ?
Il y a la question des interdits de la société, certes, mais aussi, du fait de l'éducation, mais peut être dans une "éthique de civilisation" plus poussée chez les femmes, (à voir), une question de comportement crédible dans le fond ou pas. Des femmes s'offrent elles réellement RIEN que pour le plaisir de s'offrir ??? Ca me semble une affirmation à nuancer ...
Je ne vais pas participer au débat sur le bien fondé de la publication du texte, ici ou là.
A partir du moment où le texte est lisible, qu'est-ce que ça change dans le fond ?
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Mis à part ça, c'est un très joli texte. J'ai bien conscience que l'adjectif en deux parties "très joli" est un peu bancal, mais, voilà, comment dire, il y a ta maturité (tiens soudainement, j'ai envie d'arrêter le vousoiement) ; une connaissance particulière du temps qui vire le jugement et autres nazeries du même genre.
Ce qui est drôle, c'est que ton texte nous tend un peu un miroir. Il y a le récit, la description puis l'empathie et enfin, un renvoi pour mettre en balance la vision morale de chacun.
Je peux te dire, Boby, que j'ai eu une éducation fidèle à mes origines. Mon grand-père qui était un homme charmant au demeurant, d'une gentillesse presque anormale, n'éprouvait de haine ou de dégoût pour personne. Mis à part les homos. Un jour, il a dû me dire (il y avait de l'exagération latine dedans) : "si tu deviens homo, tu seras plus mon petit fils". (aussitôt ma grand mère l'a remis à sa place ; sa place habituelle, le sourire et le silence, le monde qui ne prête pas à conséquence)
Eduqué de cette manière là, lentement, j'ai reproduit des schémas. Forcément. Y compris vis à vis des femmes, la fameuse scission sainte/salope...
Qu'est-ce qui m'a sauvé de ces conception idiotes, ignorantes ? Principalement, la lecture. Et l'empathie, pour des textes similaires au tien. On dit par exemple de James Ellroy, l'auteur américain, qu'il est raciste, homophobe et sexiste.
Or, c'est en le lisant que toutes ces opinions se sont envolées.
Il y a aussi la femme de ma vie qui m'a aidé. Sans qu'elle ne me dise rien ; j'ai pas mal "collectionné" les filles à une époque. Je crois malgré tout qu'avant de l'aimer, je ne comprenais rien à rien aux femmes. Et par voie de conséquence rien aux hommes, rien à moi-même.
Je n'ai pas la prétention de tout comprendre maintenant mais ma vie ne repose plus sur un socle merdoyant de rejets conditionnés, de morale bidon, de préjugés ignorants.
Bon.
Trop long. Comme d'hab.
Je trouve très sincèrement que ce texte est l'un des plus réussi.
Merci Dorham.
Que répondre, alors qu'à chacune de tes publications tu me scotche par la maturité de ton écriture, la finesse de ton analyse, et la conviction sereine de tes opinions ?
Et je le redis, je ne suis pourtant (généralement) pas fan des récits trop courts, style "nouvelles"...
d'après ce que je vois et j'entends,non Audine..., et hélas ! une femme mieux servie qu'une autre par la nature sera tjs plus considérée qu'une fille moins jolie, et je le regrette profondément. la société a modelé cette vision des choses. Le nier serait malhonne^te, surtout pour ces femmes qui en souffrent toutes.
Toutes les femmes que j'ai entendues protester sur le sujet en arguant du fait qu'il n'y avait pas que la beauté, que le charme etc,...étaient toutes des jolies femmes.
et je persiste : oui des femmes s'offrent juste pour le plaisir de l'instant et de la chair.
en quoi cela peut-il autant offusquer ? pq cela ne serait-il pas acceptable ? cela apporte aussi de la joie.
mais en cherchant le plaisir on peut aussi chercher l'illusion et la quête affective..
"Mise à jour" ... ou mise à nu ?
Les araignées ne nous facilitent pas la tâche... elles tissent autour du texte un réseau de fils à travers lequel on aimerait se glisser comme une goutte de rosée. En ce qui me concerne, je suis plutôt du genre moucheron. Alors je vais me débattre à mon tour !
A l'issue de la première lecture, j'ai trouvé le texte limpide, une jolie fleur qui a poussé Dieu sait où.
Mais je savais qu'un bus à impériale rouge et une jeune fille nue me regardaient... J'ai relu le texte en m'imaginant que j'étais seule dans cette peau de Martine et c'était aussi douloureux que d'entendre Janis Joplin :
Freedom's just another word for nothin' left to lose
(Dire qu'on est libres n'est qu'une autre façon de dire qu'il ne nous reste plus rien à perdre.)
Quand j'entends le mot "discrimination", je ne sors pas mon revolver, mais passe tranquillement mon chemin. Je reviendrai un peu plus tard...
(Et puis, je sais déjà comment écrit Mr Boby, n'est-ce pas...)
Hey Zoridaë...
pas le bon moment... je repasserai.. en tous cas I still love what you're doing... vive la fiction... je reste dans la réalité et me dis c'est bon de rêver de temps à autre.. à très bientôt !
Zoridae,
j'ai tout revu et t'ai envoyé un mail...Mon jugement a été en effet un poil hâtif... mais pas non plus totalement infondé !
Au fait, c'est cassé ou pas cassé cet ordi ?
Mon ordinateur est réparé, merci pour vos commentaires très intéressants et enrichissants. Promis, j'y réponds demain, là je vais me coucher (enfin je ne vais pas tarder !)
A tous,
Et bien je suis embarrassée. Vous pensez tous que j'aurais dû tenir ma promesse, vous regrettez presque que le texte de Boby ne figure pas dans mes pages. Je l'ai dit dans ma courte présentation : ce n'est pas le cru qui me gênait... Mais le fait d'afficher - peut-être - un texte si loin de moi. De ce que je peux écrire. J'ai bloqué.
J'en suis désolée.
Sans doute que, comme vous, j'aurais apprécié la prose de Boby à sa juste valeur si je n'avais pas promis de publier les non-blogueurs... Mais là j'ai été mal à l'aise et le fait que quelques personnes abondent dans mon sens m'a troublé définitivement...
Boby,
J'ai réagi un peu vivement à tout cela sans doute, j'aurais dû en discuter plus avec toi, je te demande de m'excuser...
Audine, Anne, Dorham,
Merci pour vos critiques longues et détaillés, vos dialogues, vos discussions...
Martine McGee,
Bienvenue ici ! et merci pour votre commentaire plein d'humour :)
Didier,
Revenez quand vous voulez et puis vous pouvez aller lire le texte de Boby aussi hein ?
Doume,
Quel dommage qu'il n'y ait pas de lien sur votre pseudo... je ne sais pas qui vous êtes...
Mais merci de votre visite et à bientôt :))
Mon cher Dorham,
Je te cite donc : "Je remarque insidieusement que les hommes n'ont pas versé dans le piège de la sacralisation féminine. Ils ont su écorcher l'image.
En revanche, quelque textes de femmes sont très caricaturaux. L'obsession de la bite, le narcissisme...etc."
Je te rappelle qu'à un moment du jeu tu avais râlé parce que certains textes de femmes évoquaient des hommes asexués... Il faudrait savoir. Toujours est-il que tu t'es quand même gouré sur toute la ligne ;) Je maintiens !
Maintenant je vais répondre à ton mail !
Mais non, allons, pourquoi faudrait-il t'excuser ? Tu as fait selon ton ressenti, voilà tout...
Et la lisibilité que tu m'as offerte compense bien largement ! Plus de 40 visiteurs en quelques heures, mon blog s'est demandé ce qui lui arrivait...
Et quels visiteurs ! (j'ai le droit de dire "et visitrices" ?) J'en suis encore tout rouge et tout confus. (Quelques commentaires aussi sur le blog...). Vous m'avez redonné la pêche pour au moins... 15 jours ! C'est quelque chose, ça !
Merci à tous.
Boby,
Rien ne me fait plus plaisir... 15 jours ?
Tu es sûr que tu ne devrais pas bloguer de nouveau toi ?
Bises...
Meuh, Z., comment tu m'affiches là ?
Je t'ai dit que j'étais allé un peu vite. Ca c'est ma première intervention. Depuis, j'ai quand même modulé.
En fait, je crois que j'ai perdu de vue l'initial de l'atelier. A ce titre, en fait, au contraire de ce que dit Audine, je suis on ne peut plus dans la ligne.
L'idée de départ, ce n'était pas le changement d'état, de genre (masculin, féminin), mais le changement physique de sexe. Ton texte parlait un peu de l'obsession des mecs vis à vis de leur zob.
Moi, j'ai fait un texte sur le sexe féminin, les mycoses, les cystites...etc. Quelqu'un a fait un texte assez drôle sur le clito et le gland. En fait la voilà, la ligne. Quand ce jeu a commencé, je me suis dit que les premières participantes faisaient en effet fort dans l'asexué et la castration.
Puis, ce cher Balmeyer a opéré un virage, sortant un peu du cadre (très strict en fait, on peut pas en faire des tonnes juste sur l'aspect physique) et a donc abordé la féminité. Et à ce moment là, certains textes en effet ont continué à suer la vengeance et le coté gros lourd des hommes.
Du coup, entre les mous et les super durs...
Ce que je dis est donc compatible dans le sens où le sujet a glissé tout seul. N'est-ce pas vrai ?
Mais ce n'est pas le cas de tous les textes. Et ça ne veut pas dire non plus qu'ils soient mauvais ces textes. Juste trouvé-je qu'ils sont un peu sévères avec l'hommidée.
En revanche, aucun texte d'homme sur des femmes ne véhiculent les clichés habituels (le cliché de la sainte ou les clichés de la femme dépensière, qui ne vit que par le shopping)...
'fin bref, je maintiens en adoucissant aussi (sans généraliser à tous) ; (je prêche un peu pour ma paroisse).
Ya des féministes, vous pouvez bien supporter un homministe qui défend sans cause.
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je ne peux à cet égard m'empêcher de remarquer le manque de solidarité masculine ici...Même Gunther a disparu.
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Et...
tu n'as toujours pas répondu à mon mail.
Je n'ai jamais dit que tu n'étais pas dans la ligne de l'atelier Dorham, mais pas dans la ligne éditoriale de Zoridae, celle de son blog.
C'était pour expliquer que dire du texte de Boby qu'il n'était pas dans la "ligne éditoriale" de son blog n'était pas une vraie raison (au sens "profonde"), car personne ne l'est vraiment, tant le blog de Zoridae est personnel.
C'était par rapport au ton du blog de Zoridae, aux textes etc.
A la limite, ton texte était plus cru que celui de Boby, donc encore moins dans la ligne éditorial de ce blog, non ?
Sur les images de la masculinité, c'est difficile de se mettre à la place d'un homme sans emprunter quelques caricatures sinon ça ne se voit pas qu'on a changé de sexe !
Pour ma part, j'avais choisi de montrer une évolution (et des femmes pas parfaites).
Bon enfin, finalement, Boby y a gagné : tout le monde s'est dépêché d'aller lire son texte, et de réfléchir au débat en cours !!
C'était bien le but : que les textes soient lus et qu'il y ait échange.
Audine,
ah oui, tu as raison.
Audine :
Je ne pense pas que l'on puisse dire que j'ai gagné, en quoi que ce soit...
Mon blog a gagné des visiteurs, c'est évident. J'ai été très touché par la plupart des commentaires. Evident aussi.
Mais d'être la cause de cette polémique, même très conviviale... Je ne gagne pas en estime de moi-même. Encore un coup j'ai fait mon petit cabotin, en ne voulant pas l'utiliser, pour finalement le faire...
Maintenant, le fond de ce qui fait débat, je ne vois pas trop. Essayer de rentrer dans la peau de l'autre genre, c'est aussi bien discourir sur le genre justement, ou réfléchir sur la relation de chacun à son propre sexe et imaginer la relation de l'autre à son attribut, ou bien essayer de rentrer dans la mentalité et la psychologie de l'autre sexe, ou bien essayer de se mettre dans sa peau, comme le ferait un acteur... Le choix de l'un ou l'autre de ces axes a-t-il de l'importance ?
Telle ou telle orientation prête plus ou moins le flanc aux pièges de la caricature... Et alors ? Chacun essaye, à sa manière de ne pas se laisser piéger trop grossièrement...
Moi, j'ai choisi de donner vie, ou plutôt de prêter ma voix à une femme que j'avais l'impression de comprendre : lorsque mes camarades se moquaient (pas méchamment c'est vrai) d'elle, je prenais sa défense : secrètement, je me disais qu'à sa place j'irais sans doute encore plus loin...
Tout ça pour dévoiler la génèse de la rédaction de ce billet...
Décidément, en ce moment il y a plein de débats intéressants dans ces pages, merci !
Dorham,
Tu fais une très bonne analyse du glissement qu'il y a eu dans ce jeu... Oui, au début, Mr Poireau avait imaginé ce que ça devait faire d'être une femme avec un sexe béant et des seins. Piquée par sa vision assez réductrice, j'avais eu envie de lui répondre, mais d'une manière surtout pas caricaturale. Et, comme lui, j'avais imaginé ce que ce serait d'avoir l'autre sexe.
C'est parti de là.
Mais comme le dit Boby très brillamment aussi "Chacun a essayé, à sa manière de ne pas se laisser piéger trop grossièrement..."
Je trouve que ni les hommes, ni les femmes n'ont été caricaturaux. Mais - puisque tu me provoques - peut-être que les femmes ont montrer une plus grande compréhension (acceptation ?) des hommes et de leurs défauts ; elles les ont évoqué avec tendresse.
Et puis il faudrait savoir : tu trouves que les femmes sont sévères. Peut-être. Quoique. Puis, tu remarques qu'aucun homme n'a versé dans le cliché.
Pourtant chez Marc tu prétendais qu'ils avaient eux aussi été sévères ; je te cite encore : "Je remarque insidieusement que les hommes n'ont pas versé dans le piège de la sacralisation féminine. Ils ont su écorcher l'image."
Ceci dit, si tu veux aborder justement les clichés féminins, ne te gêne pas :))
Mais sache que Gunther t'observe, il est toujours là où je suis et il n'est pas très content de tes provocations incessantes !
Attention !
Audine,
Tu compares le texte de Boby et celui de Dorham. Sais-tu que je n'ai pas publié celui de Dorham sur mon blog ?
Oui ? Non ? Je ne sais plus ;)
Relisez bien mon texte de présentation du billet de Boby : je précise que ce n'est pas le cru qui 'a gêné. Juste, comme tu le dis si bien Audine, qu'aucun texte n'est dans ma ligne éditoriale... C'est tout je crois. Mais arrêtez de faire de moi une prude, je ne redoute pas du tout les textes crus, au contraire, il m'arrive d'apprécier !
(J'écris cela en toute bonne humeur... je précise !)
Boby,
Ne te fustige pas pour ce qui s'est passé. J'ai tout à fait compris ton désir de ne pas réveiller ton blog. Ton désir aussi d'écrire ailleurs...
Merci pour ton explication très fine de ce qui se passe dans ce jeu d'écriture. Tu remets les choses à leur place et c'est bien...
Après coup ton texte m'a fait penser à une nouvelle de William Boyd que j'ai lu il y a peu de temps (mais je n'arrive pas à remettre la main dessus !) sur une fille facile dans un village qui dépucèle un jeune homme. Je te retrouverai la référence... Si ça t'intéresse bien sûr ;)
Bon, ben si Gunther me surveille alors. Tu as raison, je suis plein de contradictions sur ce coup là. N'empêche texte par texte tu m'as toujours pas répondu. j'ai rempli ma part du boulot.
Je mérite un césar ou un truc comme ça.
Ou une coupe en toc...
Plus sérieusement, si je devais faire un top 3 de mes textes préférés, je dirais Balmeyer, le second texte de Yelka et Boby. Des textes très tendres finalement, très intimes.
J'ai beaucoup aimé le texte de Boby, que j'ai trouvé tendre, et l'ai commenté chez lui.
Merci d'avoir mis un lien.
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