jeudi 22 novembre 2007

La thune, la maille, l'oseille, le fric, le blé, le flouze, la galette, le pognon... (2)

Problèmes de fric.

Ma copine Calliope aime que l'on apprécie son sens de l'organisation. Elle fait partie de ces personnes qui, en t'invitant à pénétrer dans leur appartement, s'écrient, l'air paniqué ne fais pas attention, je n'ai pas eu le temps de faire le ménage. L'effet obtenu est contraire à l'effet proclamé : vous regardez et vous articulez, d'un ton ébahi : "Eh bien, si c'était comme ça chez moi lorsque je n'ai pas fait le ménage !".
Calliope, alors, en rajoute, vous désigne un chiffon oublié sur le canapé, une tasse, aux bords maculés, elle virevolte et minaude, s'agite pour ranger autrement. Quand elle a fini de remuer, vous êtes épuisé, vous avez l'impression d'avoir fait du rangement avec elle et vous avez reporté mentalement l'idée de faire le vôtre à un lendemain moins fatigant.

Le fils de Calliope, à 18 mois, a pris l'habitude de ranger ses jouets avant d'aller dormir. Le mien, lorsque je lui proposer de ranger un peu me regarde d'un air inquiet.

Lorsque Calliope a négligé de laver la vaisselle, son mari, en rentrant, se fâche.
Lorsque je fais la vaisselle, mon amour me fait fête, on ouvre une bouteille et on parle jusqu'à l'aube

En architecture et en danse, Calliope aime le contemporain, le design.
Je n'y connais pas grand chose et préfère le parquet qui craque, les plafonds avec moulures, la commode d'une arrière grand-mère et les lits à baldaquin, le tango, le flamenco...

Ma copine Calliope a les cheveux violets, coupés courts, avec une petite frange effilée et deux mèches qui coulent dans son cou en glissant sur ses oreilles.
Calliope est fanatique de la couleur violette.
Tous ses vêtements sont violets. En ouvrant sa penderie, la première fois, j'ai cru avoir la berlue. Tout, sur les cintres, est violet, et tout, sur les rayonnages, est violet.
Sauf les habits de son mari.

Dans son salon il y a un tableau violet. Des lampes violettes. Même son liquide vaisselle est violet.

Un jour dans la rue, je lui ai désigné une mamie aux cheveux mauves et je lui ai dit " oh regarde, elle a presque la même teinture que toi !"
Calliope a ri jaune.
J'en ai été assez étonné.

En tant que personne organisée, Calliope classe compulsivement. Les gens, comme les objets, doivent rentrer dans des cases et rester à leur place.

Ainsi, il a suffit de quelques discussions où, avec mon sens de l'exagération outrancier, je racontais à quel point j'abhorrais faire le ménage, énumérant les divers stratagèmes usés afin d'y échapper, pour que Calliope me range dans la catégorie "c'est crade chez elle".

Nous avons fait une fois les courses ensemble.

Calliope, évidemment, compte tout. Le moindre centime dépensé est minutieusement ajouté dans l'addition mentale de ses dépenses du mois. L'utilité de s'en séparer est soupesée, évaluée et souvent, repoussée.

Face à une telle attitude j'ai souvent envie de compenser, d'oublier, de gâter.
Si nous mangeons ensemble j'amène le dessert, un peu de fromage, et puis des compotes pour les enfants, une revue à feuilleter ensemble lorsqu'ils dormiront. Je fais les comptes une fois tous les trois mois, lorsque la situation est devenue catastrophique.

Bon, j'exagère encore.
A peine.

Donc, dans la catégorie "c'est crade chez elle", il y a la sous catégorie "elle est dépensière".

Cela donne lieu à de petites réflexions sympathiques du genre "Entre, ne fais pas attention, je n'ai pas eu le temps de faire le ménage... Enfin, tu sais ce que c'est !"
Ou "Ma copine Cassiopée est à découvert, elle s'est pourtant acheté une robe. enfin, toi ça ne te choque pas !"

Pourtant j'aime beaucoup Calliope.
Nous nous sommes reconnues au square : deux mères épuisées, avec des vêtements chamarrés. Deux artistes aux oubliettes. Car Calliope est danseuse et moi, chanteuse.
Elle est danseuse, contemporaine, bien sûr, je suis chanteuse lyrique.
Mais nous sommes devenues mères avant tout. Nos enfants ont quelques mois d'écart.
Calliope proclame fièrement "je suis femme au foyer".
Je dis "je suis prof de chant". Nous n'avons ni l'une ni l'autre réussi à retrouver notre place d'artiste d'avant la grossesse.
Calliope, du coup, vient d'avoir un deuxième bébé et je me demande, chaque jour, si je ne vais pas tout arrêter pour faire carrément autre chose que de la musique.

La douceur d'être mère, la magie des premiers sourires, comment mettre cela en balance avec un métier où il faut sans cesse se battre, s'imposer, être la meilleure - sans jamais obtenir la certitude d'être nécessaire ? L'envie, peu à peu, s'amenuise, de pénétrer dans l'arène. J'ai l'impression d'être devenu un gros matou apprivoisé que l'on jette parmi les fauves chaque fois que je me retrouve avec des comparses.
Alors qu'avec mon fils il me suffit d'être moi-même, pourquoi irais-je briller devant des inconnus rarement bienveillants ?

J'en étais là de mes réflexions ce soir lorsque Calliope m'a téléphoné.
Elle pleurait.

Elle venait de trouver dans sa boîte aux lettres une mise en demeure d'huissiers et une lettre d'injonction de sa banque. A 30 ans, mère de deux bébés, Calliope a un chèque rejeté pour la première fois.
Dépassement du découvert autorisé.
Elle n'a pas payé ses charges de l'année, parce qu'elle était en désaccord sur les calculs.
Enceinte et mère, crevée par ses lubies de ménagère maniaque, elle a attendu un peu trop longtemps avant d'appeler le syndic...

Calliope et son mari sont propriétaires de leur appartement. Ils ont acheté dans le neuf-trois, une broutille, un petit F3.
Le mari de Calliope, Nicétas, est ingénieur en informatique. Il gagne 2300 euros par mois.
Grâce à son logement d'étudiante en H.L.M, où ils ont habité avant, Calliope et Nicétas ont économisé 500 à 1000 euros par mois pendant 3 ans. Ils avaient un apport important au moment de faire leur emprunt. Ils ne sont donc endettés que pour 15 ans. Seulement ils remboursent quand même plus de 1000 euros par mois. Et ils ont deux voitures. Et maintenant, aussi, deux enfants.

Calliope s'est toujours plainte de faire partie de ceux qui n'ont droits à rien, de ceux qui paient pour les autres.
Elle se range dans la "classe moyenne", ceux qui morflent.
Aux dernières présidentielles, écoeurée, elle n'avait pas voté au premier tour, envisagé de voter Sarkozy au second tour.
Parce qu'elle en a marre.
Son mari gagne 150 euros de trop sur l'année pour qu'ils aient droit à une aide au logement.

Calliope, du coup, voit tous ceux qui en bénéficient comme des nantis mais aussi des profiteurs, des tricheurs. Calliope déteste les RMistes, les chômeurs à qui elle a l'impression de verser directement les impôts qui ne lui permettent que de courtes vacances en camping.

Elle en a marre de compter le moindre centime pour vivre dans le 93.

Aujourd'hui, Calliope et Nicétas doivent 2400 euros de charge plus 150 euros de mise en demeure, la taxe d'habitation, ils sont à découvert, Noël approche.
Calliope, un poupon pendu à son sein, un autre dans les jambes, n'a rien vu venir et elle ne sait pas comment ils vont faire pour s'en sortir.
Son mari lui a dit "S'il le faut nous revendrons l'appartement et nous irons vivre en HLM".
Mais ils n'y auront sans doute pas droit.

Alors Calliope pleure.

Mais elle va raccrocher, renifle-t-elle, elle n'a pas encore fait la vaisselle.

23 commentaires:

Anonyme a dit…

pauvre Calliope, elle fait de la peine, pas tant pour les factures et les soucis d'argent que par le manque d'amour qu'il y a dans son foyer. Alors il vaut mieux de la poussière et des fins de mois difficiles.
Je crois aussi qu'il ne faut jamais se résigner et dire adieu à son ambition première, même si c'est compliqué.

Balmeyer a dit…

Magnifique ! J'ai bien rigolé au début, j'ai été ému à la fin. Que demande le peuple ?

Enfin, tu pourrais faire un effort, pour le ménage, tout de même ! :-)

Enormes bisouxes monstreux !

Zoridae a dit…

@Anonyme : Merci pour tes paroles sur l'ambition, c'est vrai que parfois c'est trop dur mais je ne sais pas si j'arriverai à renoncer un jour... J'aurais peur de faire une dépression à quarante ans !
Pour Calliope, tu as tout à fait raison...

@Balmeyer : Merci pour les rires et l'émotion que tu me communiques...

Pour les "bisouxes monstrueux", je ne sais pas exactement de quoi il s'agit (et je préfère ne pas le savoir), mais je te demanderais de rester décent !
Ce n'est pas parce que je ne fais pas le ménage que l'on peut me faire des trucs monstrueux...

Zoridae a dit…

@Balmeyer : ;)

Anonyme a dit…

Zoridae : je sais pas pourquoi, mais cette note m'a terriblement irrité.
Calliope est insupportable, tu nous la décrit comme celles que j'abhore, qui m'exaspere en deux mots, en une sourire mesquin... Et trop compter, elle a oublié une virgule, et dans son royaume de chiffre, tout s'ecroule... Mais derriere ton histoire, c'est ce que tu te dis de toi qui me ...me... rhaa je sais pas.
Jsute un truc, une phrase que notre pédiatre nous avez dit : "Maintenant que l'enfant est né, vous etes 5 : un pere, une mere, un enfant...et aussi un homme et une femme. ne l'oubliez jamais"

Tu en fais ce que tu veux...
Je t'embrasse @micalement,
Rien de monstrueux entre nous ;)
Et j'espere ne pas t'avoir choqué.

Anonyme a dit…

Il y a plus de misère affective que de misère tout court chez ton amie.
C'est vrai qu'on sourit au début, on a de la peine pour elle à la fin de ton texte.
Qu'est ce qu'un peu de poussière au regard d'un moment de tendresse ?
J'espère qu'elle et lui trouverons solution à leurs problèmes financiers.
et toi, ne change pas !! savoir salir, savoir dépenser c'est aussi savoir profiter de la vie.

Balmeyer a dit…

@ash : peut-être que c'est le choix entre être mère et faire un métier, qui plus est un métier d'artiste, qui t'irrites ? Logiquement, on ne devrait pas choisir.

Mais - et j'aimerais bien en faire un billet un de ces jours - j'ai été frappé par la dureté du milieu artistique pour les jeunes mamans. C'est hallucinant. On ne se rend pas compte du tout. Ou alors, il faut vraiment trouver les bonnes personnes. L'entreprise privée est un havre de protection, en comparaison.

La version du "féminisme" consiste à dire : "Ok, on peut être égaux si tu te comportes comme un mec." Moi ça me touche cette histoire de deux déclassées, qui malgré leur différences profondes, s'aiment bien.

Mais bon, rien de monstrueux nous plus entre nous ! :)

Anonyme a dit…

ça c'est du vrai , c'est du vécu
c'est ce que j'aime dans tes histoires
des histoires vraies
la vie
ton ami Calliope fait partie des gens que je plains
et ce que j'apprends de toi ... me plaît
je m'y retrouve d'avantage;même si je ne suis pas artiste
en tout cas bravo pour ta plume

Anonyme a dit…

ton "amie" , bien sûr !

Zoridae a dit…

@Ash : oh que ça me fait de la peine ton commentaire !

Ce que je dis de moi t'irrite ?
Mais que dis-je de moi, pour toi ?

Je ne parle pas de ma féminité (qui est toujours là, ne t'inquiète pas ;) ) mais de la difficulté de se battre pour être chanteuse. Il y a les auditions à passer mais encore faut-il être convoquée pour les auditions... Et quelques mois d'arrêt sont un préjudice considérable. Alors oui, de temps en temps j'ai envie de me laisser aller au train-train d'une vie de prof, de mère et femme !

D'autant que même des "amies" m'ont tourné le dos dès l'annonce de ma grossesse, m'écartant de projets dont je devais faire partie... Le plaisir de chanter je l'ai toujours (je parle dans l'absolu, parce qu'en ce moment je tousse !) mais ce n'est pas évident de vouloir continuer à le faire avec d'autres..

Ou alors est-ce parce que je ne fais pas beaucoup le ménage que d'un coup, tu me trouves irritable ?

;)

Quant à ma copine Calliope, elle a d'autres côtés plus chouettes que ceux que j'expose ici. J'ai toujours essayé de ne pas cataloguer les gens et je reste son amie parce derrière tous ses petits travers rébarbatifs c'est une vraie personnalité, attachante, émouvante et sincère. Elle est comme elle est, en tous cas, elle a le mérite de clamer haut et fort ce qu'elle pense, de ne pas essayer de se faire aimer par tout le monde.

Je t'ai rassuré ?
Ou bien ?

Anonyme a dit…

@Zoridae : Ce n'est pas toi qui m'irrite !!! C'est ta situation, comme Balmeyer l'a bien exprimé ( mieux que moi) , oui ça m'irrite que tu doivent "choisir" entre ta carriere et ton enfant, ça m'irrite que tu heistes tant ce monde est difficile pour les femmes...
Bref, Bien sur que ce n'est pas toi qui m'irrite ( ta copine si un epu quand même, parce que moi aussi j'ai des défauts, dont celui d'etre irriter facileemnt par certaines personnes)

Je t'embrasse

@micalement
Ash, enfin Hugo

Romy a dit…

Je suis entièrement d'accord avec Balmeyer....
la femme enceinte intermittente par exemple n'a droit a rien.... elle peut se faire éjecter du système...
bref... cela soulève le problème de la précarité.
C'est triste son histoire a ta copine mais ce genre d'histoire peut arriver à tout le monde.....
acheter une maison, emprunter pendant 15 ou 20 ans, se faire viré de sa boîte pour X raisons (lui ou moi).... attendre un enfant en même temps.... et voilà la galère arriver.... à pas de loup...

Zoridae a dit…

@Ash-Hugo : Merci pour ces précisions, je comprends mieux...

@Balmeyer : Merci de t'être fait mon avocat, tu connais bien le milieu artistique visiblement...

@Dom : Oui, Calliope le dit elle même "heureusement que j'ai mes enfants !". Elle essaye de positiver mais son mari ne se soucie pas beaucoup d'elle. J'en parlerai sans doute une autre fois...
Merci pour le conseil plein de vie !

@Frisaplet : Ohlala ! Ouah ! je suis très touchée...
En effet, je me sens un peu naturaliste sur les bords, j'aime les gens(la plupart du temps), j'aime les regarder et les décrire...
et j'avais pensé à un de tes récents billets (http://frisaplat.canalblog.com/archives/2007/11/19/6656514.html) en écrivant sur le bonheur d'être mère...

Anonyme a dit…

oui , c'est un bonheur d'être mère
mais qu'il est difficile parfois d'être femme et de tout combiner
nous sommes souvent écartelées
pour ma part , je n'aimais pas mon boulot de départ , alors pas de problème pour m'arrêter...
mais pour se reconvertir , pas évident , parce qu'on est rangé dans des cases;la société nous range ainsi
et à l'ANPE la fille ne comprenait pas que je veuille être tapissier
ps:je n'oublie pas les lectures d'enfants , mais je n'ai pas eu le temps de faire les recherches nécessaires;mais j'y pense !

Anonyme a dit…

pauvre calliope...
je ne pense pas au fond que tu veuilles arrêter ce métier. Tu l'as dis toi même, il te pousse vers la lumière, t'oblige à surmonter ta sombre profondeur. le métier est difficile et j'en sais quelque chose! mais le fait d'avoir un enfant ne devrait pas t'empêcher de l'accomplir d'une manière ou d'une autre, au contraire.
garde ton courage et surtout ta confiance. je sais, c'est facile à dire...

Anonyme a dit…

Un très beau texte. Au fond , c'est le l'éternel problème de l'être humain que tu décris :" être ou ne pas être." C'est affreusement banal. mais tu as la chance d'avoir une passion. Car c'est visiblement une passion. Et cela vaut de l'or. même avec des bas , il y a des hauts certainement qui font la compensation. Le ménage est accessoire, et les enfants vivement parfaitement la passion de leur mère , même s'ils râlent mais ça c'est leur vie. Mais avoir une mère qui vit sa passion leur donnera forcément l'envie de se battre pour eux-même. Tant que tu leur accordes la place dont ils ont besoin !!
Etre mère est magnifique , assumer sa passion peut leur donner l'espérance qui peut manquer dans ce monde si dur.
Amitiés.

Zoridae a dit…

@Romy, nous avions dû poster nos commentaires en même temps car je n'ai vu le tien qu'après...

Enfin bref, tu as raison, et un ami, aujourd'hui m'a dit la même chose, on ne galère pas plus dans le milieu artistique que n'importe où ailleurs et les galères peuvent arriver à tout le monde.

Il faut que j'arrête de me morfondre !

@Frisaplat, je suis ravie pour les livres d'enfant, je pensais que tu n'y pensais plus... Pour le reste, tu me comprends, merci !

@Ly-Thi-Daï, Merci ma douce pour ton tendre passage qui me porte...

@Christie "Etre mère est magnifique, assumer sa passion peut leur donner l'espérance qui peut manquer dans ce monde si dur." Ce que tu m'écris là est confondant et me donne réellement du courage !

Merci à tous !

Anonyme a dit…

Voilà , en fréquentant des enfants de femmes passionnées , j'ai constaté que dans l'ensemble , les enfants avaient acquis une forme d'espérance , de motivation . Et je crois que c'est important d'être soi et de les encourager à faire de même, à être inventif ,surtout à respecter les rêves.
Tu vois , mon fils aurait voulu être pilote de Formule 1 , mais avec sa neuropathie , ce ne sera pas possible . Cependant avec des aménagements , il pourra conduire
et surtout , il peut choisir un métier dans le secteur "voiture" dans lequel il risque de s'éclater. Designer (comme Pinin Farina !) il en a la capacité. Et puis , même si la recherche va lentement, on finira bien par trouver un remède un jour. J'y crois dur comme fer..Mon objectif , entretenir l'espoir et la passion , même si elle doit s'exprimer différemment.
j'ai habité à Pantin, le bâtiment est démoli aujourd'hui.
Maintenant nos pérégrinations nous ont entrainé près de Toulouse.

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

Y a eu un bug ! je voulais ajouter , j'aime beaucoup ta façon de raconter.
J'ai été émue par l'histoire de Pamina , également !

Zoridae a dit…

Merci Christie. (J'ai supprimé le double de ton commentaire ;) )

Au fond, je pense comme toi mais quand on doute, les croyances les plus fortes deviennent des mirages.

Ton fils a l'air merveilleux et tu es une mère géniale. Tu as raison d'espérer un remède, la recherche permet d'en créer chaque jour de nouveaux et ce que l'on ne soignait pas hier est une broutille aujourd'hui. Je croise les doigts pour vous !

Toulouse, c'est la ville où vivait un de mes meilleurs amis, elle m'a toujours attirée...

Anonyme a dit…

Merci , Tu as raison , la ville de Toulouse est très sympathique , et surtout c'est le pôle médical le plus humain que j'ai trouvé jusqu'à présent. A Montpellier : trop expérimental et mon gamin n'est pas un cobaye. A paris trop rude et trop fréquenté, les médecins sont moins attentionnés. A Toulouse, il y a des bugs aussi, je raconterai l'intervention du fiston mais , plus humain malgré tout. Les bugs sont causé par les énormes restrictions budgétaires qui font que les soins sont bâclés.. Cela est grave et bien souvent , on ne s'en rend pas compte.
J'ajouterai que TOUTES les maman sont géniales. Elles sont souvent en première ligne pour élever leurs enfants et c'est souvent en cas en pépin que leur état de mère sort du lot.. Mais nous aimons toutes nos enfants.. Je ne suis pas plus ni moins.
Mon gamin par contre est un enfant super et c'est un honneur que d'être sa maman. N'importe quel autre maman aurais réagis comme moi..j'en connais beaucoup qui le font.

Anonyme a dit…

Ben dis donc, cette histoire est touchante, j'ai fait un billet sur ce ton là ou presque hier, sur ma belle soeur, autant de bonnes femmes qui n'assument pas leur rôle de mère à la maison, et qui culpabilisent de ne pas travailler ou en veulent pas travailler, le tout est de trancher une bonne fois pour toutes et de vivre.
Ëtre mère n'est certes pas de tout repos mais il faut le vivre, ça passe si vite, la mienne a dix ans, et les 4 dernières années je en les ai pas vues, elle va devenir femme en un rien de temps...