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vendredi 17 octobre 2008

Toi aussi, travaille ton gérondif avec Didier Goux !

Didier Goux semble avoir oublié son gérondif !


Ayant pondu hier une phrase que certains ont trouvé amputée d'un verbe, d'autres d'une proposition, d'autres encore de mains, de logique, d'ouverture, de bières, de contorsions, de hérissons, d'aventures, d'amour, que sais-je encore, il s'est obstiné jusqu'au petit matin.

Toi aussi tu aimes les belles phrases, avec ou sans gérondif, alors aide-le à trouver une meilleure formulation.

Voici l'objet incriminé :

« Bref, nous nous servons un verre (les adultes assommés), et entrouvrant la porte-fenêtre du salon, afin de pouvoir fumer en toute bonne conscience - ce que nous faisons illico »

vendredi 28 mars 2008

Pantomime

Certains soirs, pour faire mon intéressant, il m'est arrivé de monter sur une chaise, de me draper dans un torchon à carreaux et de déclamer une poignée de vers avec des accès de lyrisme proportionnels à mon taux d'alcoolémie. Il s'agissait de l'extrait suivant :
« C'est pas marqué dans les livres
Le plus important à vivre
C'est de vivre au jour le jour
Le temps c'est de l'amour ».

Puis je bondissais sur le sol et, frémissant comme une étoile, j'alignais des entrechats si subtils que mon public en restait stupéfait. Enfin quelqu'un s'agitait sur son siège et lâchait :

"Mais Dorian, tu ne nous avais jamais dit que tu avais fait de la danse ?"

Souriant, je ne répondais pas, dissimulé à demi par le rideau de mes cils, je levais le menton pour recevoir la lumière des feux de la rampe, auréolé de l'arc de mes bras. Un de mes pieds effleurait mes omoplates porté par une jambe que j'imaginais couverte d'ocelles. J'attendais, suspendu dans l'espace, une envie de vivre qui ne venait pas.

Passées une dizaine de minutes, les gens s'inquiétaient. On chuchotait "Ça lui arrive souvent ?", "Il va rester comme ça longtemps ?". K. s'écriait "C'est grave docteur ?" provoquant une nuée de rires. Il est arrivé que certains s'en aillent, gênés, "Bon et bien nous on va rentrer !", "C'est pas tout ça mais il se fait tard". Ils ne me saluaient pas en partant, craignant de voir dans ma folie quelque chose qui leur manquerait.

Je quittais ma position par nécessité lorsque j'avais besoin de boire un autre verre. Alors, désaltéré, j'entonnais une chanson à boire d'un ton languide.
K. mimait à merveille "La Madelon". Notre spectacle était bien rôdé, les rires fusaient, les filles enviaient notre sens de la démesure ; en douce, elles ajustaient leur coiffure, rongeaient leurs ongles et se lançaient des remarques elliptiques - manière de déguiser leurs envies de baiser en haïku.

Il m'arrivait souvent de me demander ce que nous faisions. Je veux dire, de quoi s'agissait-il exactement ? De notre vie ? De notre jeunesse ? Perplexe, je jonglais avec les idées de bonheur, de désespoir et de mort...

Qui s'écraserait par terre en premier ?

"Continue bordel, braillait K., c'est pas le moment de rêver ! "

J'entamais le deuxième couplet.


[
Ceci est ma participation au Sablier printanier, sur une amorce proposée par Alexandre et pour lequel vous avez vous aussi la possibilité de poster un billet avant midi demain. Toutes les participations à partir de cette amorce-ci sont regroupées là. Source de l'amorce : Réhabilitons un grand auteur, de M. LeChieur.]

Illustration
: Bobi

jeudi 27 mars 2008

Sablier de printemps

Je suis très fière, le début de l'un de mes billets a été sélectionné par Otir dont je suis une admiratrice. Il a servi d'amorce au Jeu du sablier de printemps que Kozlika a inventé.

Ainsi les phrases suivantes ont inspiré une trentaine de participants dont vous trouverez la liste ici, dans les commentaires :

"Il est trois heures du matin, je n'arrive pas à dormir. J'entends le bruit de la mer, des vagues qui s'écrasent contre la falaise en soupirant, en rongeant de leur larmes les pierres insensibles."

Le texte d'Otir est .

Cela fait drôle. Cela fait plaisir.


[Je me prends à rêver. Si chacun des participants du Sablier venait me rendre une petite visite et votait pour moi, une deux ou trois fois, je serais sans doute qualifiée pour le Festival de Romans. J'aurais ainsi la chance d'être lue par un jury de professionnels... C'est idiot mais j'aimerais bien...]

Illustration : Bobi

jeudi 14 février 2008

Jeux de comptoir

Nefisa propose un jeu sur son blog, en plus d'une énigme orthographique passionnante.

Gaël l'a repris, accompagné par Franssoit.

Mr Quicoulol, ayant enfin compris la règle du jeu a produit une photo qui lui va très bien. Sa contribution m'ayant rassurée sur la facilité de la chose, voici ma modeste participation :


Ceci n'est pas un tag mais j'espère que Nicolas, Dom (dont le dernier billet est fabuleux), nea et bien d'autres vont se lancer...